Un équipement de protection individuelle, que l’on peut également désigner sous le sigle « EPI », regroupe « tous les dispositifs et moyens destinés à être portés ou tenus par une personne en vue de la protéger contre un ou plusieurs risque(s) pouvant menacer sa santé ainsi que sa sécurité au travail, ainsi que tous les compléments et accessoires destinés à cet objectif », selon la définition donnée par la directive 89/686/CEE. Ainsi, toutes les professions, ou du moins, la majorité ont leur équipement spécifique pour essayer de réduire au maximum les risques d’accident.
Des équipements adaptés à toutes les circonstances
Dans nombreux domaines, les équipements de protection sont devenus obligatoires. Il est ainsi devenu inconcevable de voir un ouvrier sans casque sur un chantier ou un joueur de football qui ne met pas de protège-tibia. Pour les gens travaillant dans la métallurgie et dans les soudures, le port de lunettes de protection est vivement recommandé, non seulement pour éviter les projections dans les yeux, mais aussi les protéger contre les lumières trop intenses. Bref, il y a beaucoup de types d’équipements de protection, classés selon la partie du corps qu’ils protègent. On peut aussi distinguer les EPI soumis au code de travail et les EPI des sports et loisirs. Dans ce domaine, on répertorie trois catégories : une première regroupant les équipements protégeant contre les chocs de moindre intensité (des blessures superficielles), une deuxième contre les agressions graves (protection pour les parties vitales) et une dernière contre les accidents pouvant être mortels (des équipements tels que le parachute ou le gilet de sauvetage).
À chacun son EPI
Il faut aussi savoir que pour plus d’efficacité, il faut veiller à ce que les EPI utilisés par chacun soient conformes à sa morphologie (un casque trop grand constitue plus un danger qu’une protection).