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Libérer la parole au travail ?

Libérer la parole au travail

Le monde du travail est au centre de toutes les attentions. Et c’est bien normal. Puisque l’homme passe plus de temps à son travail qu’à nul autre endroit. Et parmi les nombreuses questions soulevées, figure celle de la libération de la parole en entreprise.

Qu’est-ce que c’est que libérer la parole ?

Pour répondre aux grands défis qui naissent dans les organisations, il est important que les employés puissent s’exprimer. Ils doivent pouvoir porter leurs revendications auprès des chefs. Et ce, sans craindre des conséquences désagréables ou fâcheuses. La libération de la parole entre ainsi en scène. Elle entend être une communication franche et sincère, entre employeurs et employés. Un échange sans tabou, authentique. Il s’agit donc clairement pour les collaborateurs et les managers, de « parler vrai ».

Pourquoi libérer la parole au travail ?

De nombreuses raisons militent pour la libération de la parole au travail.

Par ailleurs, quand on parle au lieu de tout garder en soi, on se sent… libéré. On n’a plus rien à cacher, plus rien qui nous ronge. Et on n’est plus serein dans son travail.

Pourquoi est-il si difficile de voir libérer la parole au travail ?

Les dirigeants d’entreprise préfèrent pour la plupart s’enfermer dans leurs certitudes. Ils pensent qu’en fuyant la contradiction et le débat avec leurs collaborateurs, ils imposent un système plus efficace. En effet, des ordres et des instructions directes donnés et exécutés sans broncher sont le gage de la performance, pensent-ils.

Quant aux employés, ils craignent une réaction négative de la hiérarchie si jamais ils devaient lui exposer le fonds de leurs pensées. Ils s’installent donc dans un silence de soumission.

Comment libérer la parole au travail ?

Des solutions existent pour libérer la parole au travail. Certaines sont simples et d’autres sont pour le moins osées. Parcourons en quelques-unes !

Chacun peut alors s’exprimer librement et dévoiler ses doutes, ses désirs, ses envies ou encore ses colères.

Il est de fait devenu fréquent que les circuits hiérarchiques formels de communications soient coupés. Considérons un employé X qui doit rendre compte à un chef Y avec qui il ne s’entend pas du tout. Il peut par exemple chercher à voir et parler directement avec Monsieur Z, le chef de son chef. Pour se plaindre de ce dernier !

Donc, énervez-vous ! Querellez-vous ! C’est un bon moyen pour :

Mais attention, il faut que toute cette colère s’exprime certes naturellement, mais de façon… civilisée ! Il ne faudra pas oublier qu’après la dispute, vous devrez continuer à travailler ensemble. Quelques règles de base doivent donc être respectées :

Les managers doivent ainsi veiller à ce qu’il n’y ait aucun débordement. Le but ultime est que tout le monde sorte gagnant de ce « conflit organisé ». Il faut donc :

 

Les chefs qui se risquent à s’exposer aux critiques de leurs employés sont rares. Or, il est important que le dialogue ne se fasse pas uniquement dans le sens du haut vers le bas. La parole des salariés doit donc être libérée pour leur bien-être comme pour le bon fonctionnement de l’organisation.

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