En matière d’entreprise, la formation des salariés est celle qui est toujours pointée du doigt. Qu’en est-il cependant de celle des entrepreneurs ? Tout comme les salariés, les chefs d’entreprises doivent également se faire former, et ce, dans certains domaines tels que l’exercice du métier de manager, la maîtrise des changements techniques du métier, le suivi des changements juridiques, des tendances du marché, la connaissance des bases de la fiscalité pour ne citer que ceux-là.
La formation d’un chef d’entreprise ne doit pas être perçue comme une contrainte, mais comme une nécessité pour le pilotage d’entreprise. Ainsi donc, pour quel type de formation ou structure opter ?
Le choix de la formation
Des structures publiques comme privées mettent à la disposition des chefs d’entreprises un certain nombre de formations. Toutes ces formations ne vous concernent pas forcément, mais il y a des critères qui vous permettront de déterminer celles qui vous sont adaptées tels que :
- le genre de formation que vous recherchez
- votre degré de connaissance dans le domaine
- le temps de la formation
- le coût de la formation
- la périodicité de la formation (chaque jour, une journée par semaine, etc.)
- le lieu.
La structure de formation
En ce qui concerne la formation, il existe plusieurs structures qui les offrent. Il s’agit entre autres des universités, des structures pour la formation professionnelle, des chambres de commerce et d’industrie, des chambres des métiers et de l’artisanat et les écoles de commerce.
Entre autres, vous trouverez :
- le centre de Formation des Chambres de métiers et de l’artisanat (CFCMA)
- les centres de gestion qui ont reçu officiellement le titre
- le site de l’association nationale pour la formation professionnelle des adultes (Afpa)
- les formations de la chambre de commerce et d’industrie (CCI)
- les syndicats et fédérations professionnelles
Le financement de la formation
Les chefs d’entreprise qui jouissent du statut de Travailleur Non Salarié sont d’office éligibles au financement de leur formation grâce à la contribution spécifique de formation versée à l’Opca (organisme paritaire collecteur agréé). Ces différentes participations sont mutualisées, puis confiées aux fonds d’assurance formation (FAF).
Si vous avez besoin de connaître le type de FAF qui cadre à votre activité, vous pouvez vous référer au code NAF (nomenclature d’activités française) délivré lors de la création de votre structure. Ce code est constitué de 4 chiffres avec une lettre.
Ce code dont la vocation est statistique permet d’identifier la convention collective s’appliquant à votre entreprise. En général, les entreprises appartiennent à trois différents fonds d’assurance :
- FIFPL, réservé aux fonctionnaires autonomes
- AGEFICE qui concerne les chefs d’entreprise non-salariés de l’industrie, des services et du commerce
- FAFCEA réservé aux artisans non-salariés
Le type d’aide
Les professions libérales, les commerçants et les artisans indépendants jouissent d’un atout fiscal. Ce dernier prend la forme d’un prêt d’impôt. Il faut rappeler que seules les microentreprises n’ont pas droit à cet avantage.